Web Space Travel - L'actualité 100% non-objective et pas souvent à jour

Parmi les phénomènes de notre société actuelle, modèle d'utopie grisonnant et dont les attraits sont aussi plats que son architecture épurée, existe un que j'ai particulièrement de mal à comprendre. Et ce phénomène s'appelle « La mode ».

Bien que cette véritable plaie, autant pour notre cervelle que pour notre chéquier, existe depuis déjà pas mal de temps, elle à de plus en plus tendance à se manifester sous des facettes de plus en plus nombreuses. Parfois même sous des formes aussi traitres qu'insoupçonnées. Et vu que mes articles sont toujours basés sur un sujet particulier et sérieux (ahem…j'en entends rire au fond), nous placerons ces lignes sous une couleur bien précise: le vert.

Le vert, en plus d'avoir l'incroyable chance de se situer entre le jaune et le bleu dans un arc-en-ciel, a un incroyable pouvoir de nos jours: il fait vendre il est à la mode. Le vert, c'est la couleur de l'herbe, des feuilles, de la verdure, de la nature dans toute sa splendeur. Et ça tombe bien, car la nature est à peu près la dernière chose dont un consommateur lambda ait à foutre. C'est donc en toute logique qu'il choisira cette couleur, afin de bien montrer qu'il milite activement pour la sauvegarde de la planète. En achetant ses produits verts, il pourra manger ses aliments verts, emballés dans du plastique vert, embarqués par un camion-poubelle vert et incinérés dans un nuage de la même gamme de tons. Formidable.

Et c'est là que tout écolo passant par ce blog me répondra que attend mon gars, le vert, ça montre que c'est bio, qu'on est respectueux de l'environnement, ça n'a rien à voir avec un vulgaire effet de mode !

Le bio, parlons-en.

Vu que souvent, allez savoir pourquoi, un industriel dans l'agroalimentaire a plus tendance à imaginer un billet de 100 euros qu'un brin d'herbe lorsqu'on évoque ladite couleur, j'ai vraiment du mal à penser que ce système est vraiment fait pour préserver un quelconque environnement, si ce n'est les 50 hectares de parcs qui englobent sa villa sur la côte, celle aux trois piscines bourrées de chlore et de désinfectant. Mais qu'est-ce que le bio au juste?

Tentons de dégager les différents avantages/inconvénients de l'alimentation bio.

• C'est meilleur pour la santé.

• C'est cher.

• Ça utilise moins d'engrais artificiels et plus d'engrais naturels.

• C'est cher.

• Ça donne une bonne image à la marque.

• C'est cher.

• C'est vert, c'est à la mode.

• C'est cher.

C'est meilleur pour la santé.

C'est en général l'argument placé dans les premiers par les sympathisants du bio. Meilleurs, car les engrais sont naturels, etc. Et puis bon mec, c'est vert, donc c'est forcément bon.

Sachant que l'agriculture bio ne représente même pas 10% des terres agricoles, c'est donc qu'autour d'un champ bio, se promènent neuf autres champs qui y vont à fond dans le rendement, à coup de pesticides, d'engrais chimiques, et de tracteurs polluants. Mais il faut savoir que les eaux chargées de toutes ces saletés et ruisselant à la moindre averse ont une peur bleue à la seule vue du label « Bio » martelé tous les dix mètres autour du périmètre, et rebroussent donc chemin. Les eaux polluées sont très peureuses.

C'est meilleur pour la santé.

Là vous me direz, OK, mais si les autres passaient au bio, ce problème serait résolu. Plus de saletés dans les champs, que du naturel.

Oui, sauf que là encore ça pose problème. Et surtout envers le prix. (Car je ne remet pas en question les autres avantages, mais payer 10 euros une salade, non). Mais bon là encore on trouvera encore argumenter: C'est du naturel, donc il faut mettre le prix, quoi de plus normal ? En effet, j'aurai dû me renseigner avant et j'aurai su à quel point les matières premières sont difficiles à obtenir et chères. (Le purin d'orties est coté très haut en bourse, il faut le savoir).

…

Et surtout, n'oublions pas le dernier argument, gage de qualité suprême, qui se passe d'explication tellement son poids pèse sur la balance.

C'est vert !

(N.B. Pour des soucis d'économies d'écrans et donc d'énergie, cet article se passera d'images. En effet, le fond blanc de ce blog économisera au mieux votre affichage).

C'est arrivé hier, alors que je roulai nonchalamment sur la nationale bordant mon village, à la recherche de quelques chatons à écraser.

Je ne pourrai pas lui rendre ce si bel appareil photo qu'elle venait d'acheter la veille et que j'avais emprunté en douce, afin d'immortaliser ces étonnants félins qui trouvent si facilement le chemin de mes nouveaux pneus quatre-saison, et dont le spectre colorimétrique à tendance à méchamment forcer sur le rouge au moment de la prise de vue. Car c'est cet appareil, justement, qui vient de m'échapper et de passer sous ladite roue. Diable !

Comment le lui dire? Comment justifier l'emprunt de cet objet tantôt entier et maintenant dans ce triste état ?

Heureusement, il ne m'arrivera rien de fâcheux, car j'avais aussi emprunté ce splendide magazine, posé sous l'appareil, sur la table du salon. J'ai nommé "Le Flair". Et justement, on y trouve un article ayant pour titre: "Comment annoncer une mauvaise nouvelle." Me voilà donc sauvé ! ..Ou pas.

Mais assez de mots inutiles, mes amis, découvrons ce superbe article.

Après le titre hautement accrocheur, surplombé d'une illustration dont l'humour frise celui que l'on rencontre sur les forums de jeuxvideos.com (désolé pour la référence), je découvre donc le chapeau de l'article qui m'explique que, quelle que soit la mauvaise nouvelle à annoncer à... Loulou (Bravo pour les surnoms), cette nouvelle aura le dont de l'attrister profondément. (Dans le texte: "Loulou, il aura mal…"). La seule chose à faire est donc de limiter la casse en choisissant ses mots, afin d'adoucir le choc.

Dans mon exemple, je pourrai donc lui dire que j'ai pu récupérer la carte mémoire de l'épave fumante, sauvant ainsi mes photos, mais pas son appareil: les dégâts sont donc déjà fortement réduits.

Parmi l'insondable univers de l'internet actuel, on trouve toute sortes de choses, parfois étonnantes et parfois affligeantes.

Pas d'introduction nuancée pour cette fois, si ce n'est la simple phrase

« Aujourd'hui, on parle cuisine ! »

Quoi? Il va nous refiler une recette pourrave? Enregistrer une vidéo dans laquelle il prépare un dessert? Elle durera au moins une heure ? C'est pour ça qu'il nous fait un article ?

Malheureusement, ce que je m'apprête à faire est bien pire. Mais s'il vous plait, un peu de compassion. Car pour réaliser cet article, j'ai dû enfreindre au moins une dizaine de codes que le blogger sensé se doit de respecter.

Je vais vous parler de l'émission ô combien intellectuelle et raffinée, j'ai nommé « Un dîner presque parfait ».

Et pour se faire, vu que je n'ai pas M6 sous la main et que leur site n'est pas fichu de m'afficher les vidéos en streaming des émissions, j'ai dû me procurer des morceaux d'épisodes par des moyens inavouables que je ne vous mentionnerai donc pas.

Voilà un logo à montrer dans toutes les écoles de graphisme.

Pour ceux qui ne connaissent pas, voici le concept tellement recherché :

Un groupe de personnes qui ne se connaissent pas sont invitées à tour de rôle chez une personne dudit groupe. La mission de cette personne va être d'organiser un dîner le mieux réussi possible. À la fin de la soirée, les candidats attribueront une note pour chacun des aspects du repas. Bon je pense que ça se passe de commentaire.

Rentrons donc dans le vif du sujet avec la première vidéo:

Situation : Le groupe en est au dessert qui semble être une sorte de vieux gâteau au chocolat.

Jean-Noël(si-si) nous déclare en aparté

« Bon, c'est une catastrophe, même les gaufres de chez Lidlle se laissent manger plus facilement ».

Heureusement, l'hôte a une explication des plus crédibles :

« Ah bah, oui, je sais pas faire les desserts, c'est mon premier en fait lol! ».

Mettons sur pause une minute. (oui, déjà). Donc, je n'ai jamais fait de dessert de ma vie, je me fais contacter par M6 pour m'annoncer que je vais participer à un concours de cuisines. Et peut-être même que dans le tas, je vais me retrouver en face de véritables pros de la spatule. Mais non, j'y vais à l'impro, je m'entraîne même pas avant, parce que s'entraîner, c'est pour les faibles de toute façon. Soit.

Un dessert presque parfait.

Jean-Noël reprend:

« Quand il nous a demandé ce qu'on en pensait, j'ai rien osé dire, trop la honte quoi »

Si on met en relation sa phrase et le petit sous-titre « Chargé de communication » en dessous, on peut se demander si M6 ne devrait pas revoir son système d'attribution aléatoire de métiers, ou alors le mec est passé sous le bureau lors de son contrat d'embauche.)

« Mais c'est quand même bien, il a quand même fait un dessert alors que c'était son premier »

Ou alors, il disait « non non, le dessert vous traversez la rue, et vous allez vous chercher des magnums au paki en face, moi les desserts, je sais pas les faire ».

« Je pense qu'il ne ment pas en disant ça ».

Ah ça oui, s’il dit que c'est son premier et qu'effectivement il a un goût abominable, c'est qu'il dit vrai ! La logique de Jean-Noël est décidément sans failles.

Notons aussi la métaphore du commentateur, « éruption volcanique » sans doute pour qualifier l'inévitable passage au petit coin du groupe après cette délicieuse pâtisserie. Sublime.

Cette vidéo étant terminée (elle durait +- 2 minutes), passons à une autre.

Celle-ci commencer fort :

« J'ai décortiqué le homard, parce que je n’aime pas quand les invités doivent travailler quand ils viennent à la maison ».

Ah? Moi de mon côté, j'ai déjà prévu une bétonnière et des casques pour ma prochaine réception. Non seulement ça ouvre l'appétit, mais en plus je rentabilise sur la main d'œuvre de mon nouveau cabanon de jardin.

Un barbecue à thème mariant "distraction" et "productivité".

« je l'ai donc préparé et mis dans des calenoni »

« Oh nondidju! T'as eu le temps de faire tout ça toi ? » (mot pour mot)

Oui, ça m'a pris 5 minutes. Le temps de les chauffer au micro-ondes.

« Déjà les pâtes, je les ai achetées toutes faites, parce-que sinon, il faut les préparer 24h à l'avance ça prend trop de temps »

Bon les gars, voilà des royco, préparer à manger avec des sachets repas carrefours, ça prend au moins 20 minutes, alors que là, 30 secondes pour chauffer l'eau et c'est bon. Faut pas abuser non plus.

« Quand on fait des pâtes fraiches, il ne faut jamais les manger le jour même »

Non, en effet, moi je les laisse souvent une semaine au frigo avant, ça relève un peu le goût. Quand bien même, tu pouvais les acheter avant-hier, tes pâtes, non?

« Non, j'ai acheté le homard mort, en cuire un vivant, je saurai pas. Je n'aime pas qu'on tue les animaux. »

Les scientifiques restent toujours perplexes devant le comportement des homards qui ont l'incroyable faculté de se tuer eux-même quand l'idée nous prend de les manger au soir. Sauf quand on les cuit nous même, là ils attendent d'être dans la marmite.»

Je.. Que.. Non, je n'en peux plus. Cette émission est.. Indescriptible dans son genre. Un concours de cuisine? Avec des gens qui achètent des calenonis toutes préparées et qui n'ont jamais fait de dessert?

Au moins, ils peuvent se vanter de donner sa chance à tout le monde, même aux plus démunis. Moi j'appelle plutôt ça un moyen parfait pour faire parler un espion capturé en moins d'une heure. Si la RDA avait eu en main quelques épisodes complets de ce chef d'œuvre, je ne pense pas que beaucoup d'écrivains auraient réussis à envoyer autant d'écrits à l'ouest avant de se faire dénoncer, leurs amis craignant le visionnage fatal.

Pour ma part, ayant survécu, je m'en retourne à mes occupations habituelles.

Tiens je m'ferai bien des Haïkis.

Le soleil se couchait sur la mer des Caraïbes, quelque part entre les îles de la Nouvelle Providence et Nicaragua. Dans le sillon orangé laissé par les dernières lueurs de l'astre du jour se détachait une silhouette peu commune, du moins à l'heure actuelle. Une sorte de caravelle, authentique et d'époque, sans l'ombre d'un moteur ou de commandes mécanisées.

Tout curieux passant par là s'imaginerait sans doute quelques fantaisies d'un milliardaire au bon goût du jour, affichant honteusement (mais non sans aucun charme) sa scandaleuse fortune, dont l'acquisition fait toujours débat sur les plus prestigieux blogs dénonciateurs de divers complots mondiaux.

"Mon capitaine, commença un marin sur le pont du fier bâtiment, doit-on continuer l'upload d'Avatar en full-HD, afin de le rendre disponible ce soir ?"

Se levant péniblement de son tabouret vermoulu, le vieux pirate jeta un œil noir à son second, lui signifiant ainsi toute l'absurdité de sa question.

"Évidemment, voyez-vous ici l'ombre d'un navire ennemi ? Notre nouvel armement tient en échec la quasi-totalité de l'armada dressée contre nous, pourquoi nous arrêter ? Ils n'acceptent aucune négociation malgré le peu de connaissances de nos vents et courants et la probabilité de leur échec. Ah ! Et faites hisser le drapeau noir."

Vous l'aurez compris chers lecteurs, aujourd'hui l'article sera consacré au vil et méchant téléchargement illégal qui sévit sur notre bon réseau internet. Certains parlent de « vol », d'autres de « Libre partage de la culture ». Quoi qu'il en soit, il existe, il sévit/aide les internautes, et force est de constater que notre pirate a entièrement raison, il est aussi devenu imparable.

Kevin et Michel téléchargent, ce sont des PIRATES.

Bon, commençons par répondre à quelques questions en nous focalisant surtout sur la musique (en fait, on ne fera que ça finalement, répondre à quelques questions).

« Pourquoi nous sort-on tout un foin à propos de téléchargement illégal, alors que des pauvres gens se font défoncer la gueule se bagarrent impunément dans les rues chaque soir ? »

Et bien, parce que se battre ou tuer quelqu'un ou encore noyer un pauvre chaton n'a jamais fait perdre d'argent à personne. Au contraire, il en fait même parfois gagner sous forme de frais d'hôpitaux, d'héritages ou d'économies sur les boites de Whiskas.

Par contre, télécharger, houlala, plus personne ne s'y retrouve. On parle du pauvre artiste qui ne sait plus comment il va finir sa semaine, des majors au bord de la faillite, bref, l'anarchie artistique la plus complète.

Lui, par exemple, manque cruellement d'argent.

« Ah ? Mais, c'est vrai ! Tout travail doit être récompensé ! C'est normal qu'ils râlent.. »

Bien sûr, et c'est là que ça commence à coincer, autant d'un côté que de l'autre. Commençons par les ayants droit et les artistes. Statistiquement, on remarque que ce sont les artistes les plus populaires qui sont les plus téléchargés, on pourrait tout résumer d'une phrase qui ne serait pas « Plus on travaille, plus on perd de l'argent », comme ils aimeraient nous le faire entendre, mais par « Plus notre super zik défonc'tout ou est tro lové par tou l'monde, plus on perd no' frik ». Ce qui n'est pas vraiment le cas non plus. Vu qu'il y aura toujours quelques cloches pour acheter leurs albums ou pour l'offrir à leur meilleur pote qui, justement, est DJ dans les soirées d'anniversaires du coin, ils seront toujours en bénéfice et donc ne « perdront » pas d'argent. Ils en gagneront juste moins.

« Oui, mais si l'artiste produit une œuvre de qualité, il va gagner moins que ce qu'il ne mérite lui ? »

Dans ce cas particulier, et qui devient rare de nos jours, - bon après, oui, qualité pour moi ça veut dire travaillé, recherché, significatif, pas fait spécialement pour faire de l'argent, etc. Mais ça reste un avis personnel – on peut comprendre que l'artiste soit embêté par ce contretemps qui va faire que son compte en banque se remplira moins vite.

Mais allons tout de même voir ce qu'on entend par « artiste », ben oui, moi je pensais qu'un artiste c'était un mec qui bossait par passion pour.. L’art justement? (Ah, mais quel naïf celui-là.)

« Un artiste est un individu faisant (une) œuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir, une technique, et dont on remarque entre autres la créativité1, la poésie, l'originalité de sa production, de ses actes, de ses gestes. Ses œuvres sont source d'émotions, de sentiments, de réflexion, de spiritualité ou de transcendances. Depuis le xviiie siècle, l'expression est principalement utilisée à propos des accomplissements de l'humanité différent des sciences et du droit, bien que pour l'anthropologue Lévi-Strauss la démarche de l'artiste relève à la fois de celle du bricoleur4 et du scientifique. »

Nous dit notre ami Wikipedia qui nous donne une définition générale et non philosophique du bonhomme. Donc à aucun moment j'ai vu « L'artiste est un individu qui produit des œuvres pour faire gonfler son porte-feuille », merci les gars.

« Mais oui, mais l'artiste, il faut bien qu'il vive et qu'il ne s'embrouille pas avec un autre boulot pour se consacrer pleinement à son activité »

Eh merde, il commence à réfléchir. Bon, depuis la Renaissance, il existe des gens qui se sont penchés sur le problème et qui se sont dit « On va lui donner de l'argent, comme ça il pourra travailler et produire des trucs époustouflants, et là-dessus nous, on se fera bien voir, mieux on en tirera du profit. » C'est ce qu'on appelait les mécènes, pour le morceau de phrase avant la dernière virgule et Maison de production pour le reste. Le problème, c'est que la tendance s'est légèrement inversée depuis quelques années (pas mal d'années en fait) : les maisons de production ont tendance à prendre l'argent qui serait normalement destiné à l'artiste. Ils justifient cela par les coûts de production des CD (puis des DVD et autres bluerays), les graphistes à payer pour les pochettes, la publicité, le transport, et accessoirement, le dernier Bombardier Learjet garé en bout de piste de Paris-Orly et spécialement destiné à l'usage des membres les plus éminents de la boite. Hiérarchie oblige.

Ca ? Mais non ! C'est juste un véhicule de société !

« Bah c'est normal, ça coute cher de créer un CD ! »

C'était normal avant (et encore..), seulement on assiste de plus en plus à ce qu'on appelle la « dématérialisation des médias ». Ce qui veut dire que de moins en moins de gens achètent de CD, préférant télécharger. Cela prend moins de place, ça va plus vite. Le coût de production baisse donc franchement et cela n'a plus aucun sens de payer le même prix. Pourtant, il reste relativement le même, même sur les plateformes de téléchargement légales. Évidemment, les gens se servent encore des CD, notamment pour les collectionneurs mélomanes ou pour offrir à quelqu'un. Mais, franchement, avez-vous déjà vu une audiothèque de ce nom faite de CD gravés? Et quand vous offrez le dernier collector des Stones à votre papa, vous lui gravez aussi avec écrit sur le CD « je l'ai téléchargé parkeu kom sa je paye pas mdr de lol ! » ?

« Et c'est quoi alors ce « libre partage de la culture » ?

Ah, j'avais oublié d'en parler. En fait, il s'agit juste d'une idée à la con dont les gens qui téléchargent illégalement se servent pour tenter de se justifier. Non, franchement, si vous n’êtes pas d'accord avec le système actuel et que vous téléchargez par contestation, employez les bons arguments... Ah aussi, l'idée de « je crée un bien, et ce bien, bin il appartient à tout le monde en fait », pour info, il y a déjà des gens qui aimaient assez bien le rouge, les marteaux et un autre outil d'agriculture et qui y ont déjà pensé. Et il parait que ça a mal fini. :o (cependant, le système fonctionne assez bien niveau logiciels avec l'OpenSource (Mais avec pour argument l'entraide entre programmeurs, par exemple, qui n'aurait aucun sens dans le domaine musical)

Enfin, sur ce je m'en vais copyrighter mon article, je sais que vous n'allez pas vous empêcher de me le prendre, et moi j'aurai écrit tout ça pour rien, je toucherai pas un rond.

Bande de criminels !

Chers lecteurs,